Malavita encore
On prend les mêmes et on recommence.
La famille Blake est de retour. Elle habite dans la Drôme maintenant et vit toujours sous la protection du FBI. Fred Blake, rebaptisé Wayne, est devenu un écrivain à temps plein. Mais il n'a pas oublié son ancienne vie de mafieux qui a trahi. Sa femme se lance dans la restauration tandis que leurs deux enfants, Belle et Warren, quittent le nid familial.
Tout d'abord, une précision: Il n'est pas indispensable d'avoir lu Malavita pour savourer cette suite. Même si je ne vous conseillerais que trop de le faire, vous rateriez un bon roman. Les aventures de la famille Wayne sont plus originales que le premier tome, les présentations ayant déjà été faites. L'écrit de Benacquista est toujours aussi agréable à l'oreille, une vraie symphonie de sons et de couleurs. Quand Benacquista écrit, c'est du cinémascope que l'on lit. Des images de cinéma nous parviennent quand il évoque la mafia. Il est d'ailleurs étrange que ces livres aient été aussi peu adaptés au cinéma (« Les morsures de l'aube » par Antoine de Caunes et « La boite Noire » par Richard Berry), tant la langue de l'auteur, excellent scénariste chez Audiard, se prête à l'image.
Quand Benacquista parle de Melanzane alla parmigiana, l'eau nous vient à la bouche. Vous l'avez compris, ce nouveau roman de l'auteur de « Saga » est une réussite tant au niveau du style que de l'intrigue, sans compter l'humour omniprésent.
Je ne serais que trop vous conseiller de faire dans la foulée « Malavita » et « Malavita Encore ». Encore ! Oui, on en veut encore, monsieur Benacquista.
