Résumé Editeur :
La vie a toujours souri à Toby Hennessy jusqu’au soir où tout bascule. Victime d’une violente agression dans les rues de Dublin, il en ressort traumatisé et souffrant d’amnésie. Il part alors se reconstruire à la Maison au Lierre, une superbe villa familiale blottie dans un écrin de verdure. Cependant, à peine est-il arrivé qu’un mystérieux crâne est trouvé sur la propriété, dans le tronc de son orme favori. Des inspecteurs sont envoyés sur place, mais Toby ne résiste pas à l’envie de mener l’enquête. Alors que les suspects s’accumulent, un secret de famille se dessine, mais sa mémoire altérée l’empêche d’en saisir pleinement les contours.
Avec ce thriller psychologique aussi envoûtant qu’horrifique, Tana French nous interroge sur la notion de destin et sur ce qu’on est prêt à risquer quand on ne sait plus exactement qui on est.
Depuis Ecorces de sang (La mort dans les bois) paru en 2008, je suis fan de Tana French, et, si j’ai pu trouvé certains de ses livres en dessous des autres, elle ne m’a jamais vraiment déçue.
Dans ces conditions, vous vous doutez bien qu’il était hors de question que je passe à côté de ce nouvel ouvrage.
Pourtant, ma lecture a été longue, cela faisait longtemps que je n’avais pas mis autant de temps à lire un livre. J’ai eu l’impression que Tana French avait un peu changé de style, certes, elle a toujours été précise dans ses descriptions et ses dialogues, mais dans L’arbre du mal, j’ai eu l’impression que l’histoire n’avançait pas.
Pourtant, son histoire est intrigante et va nous faire plonger au coeur de la famille Hennessy. Toby, le personnage principal, va perdre une partie de sa mémoire et avoir des séquelles physiques et psychologiques à la suite d’une très violente agression à son domicile.
C’est à travers lui que nous allons suivre toute cette histoire et que nous allons faire la connaissance des autres membres de sa famille et de ses amis.
Petit bémol le concernant, je n’ai pas ressenti d’empathie pour lui et j’ai eu du mal à le trouver attachant, malgré ce qu’il traverse, ce qui ne facilite pas, vous en conviendrez, la lecture.
La découverte du crâne dans le jardin de la Maison au Lierre, annoncée dans la quatrième de couverture, intervient à la page 214 (certes sur 650), mais c’est vous dire si l’autrice prend son temps pour poser ses personnages, le contexte, l’atmosphère, etc…
Alors, non, je ne me suis pas ennuyée, mais je n’ai pas eu l’impression de lire un thriller, plutôt un roman noir avec des secrets de famille et un personnage principal qui se débat pour retrouver ses marques et sa mémoire.
Je vous rassure, petit à petit, l’énigme du crâne retrouvé dans l’arbre de la propriété va nous être révélée et, je peux vous dire, que j’étais à mille lieux de m’imaginer ce dénouement.
Quant aux évènements de la fin, encore moins…
Une histoire intéressante, mais qui, pour moi, aurait gagnée en intensité, si elle avait été un peu plus resserrée.
L'arbre du mal - Parution janvier 2021. Editions Calmann-Lévy Noir
Parution février 2022 - Editions Le Livre de Poche
Traduction : Estelle Roudet
Du même auteur Biographie, chronique, interview