Gordon Zola







Juillet 2008

 


Le "roi" du polar humoristique livre son abécédaire personnel, entre deux aventures du commissaire Guillaume Suitaume


Aspirateur. C'est un mot intéressant pour commencer un abécédaire littéraire, d'abord parce que peu d'auteurs accepteront de se laisser séduire par ce mot plein de poussière, ensuite car mes aspirations d'écrits vains passent par lui...





Biroute. Un mot amusant et plein de poésie qui décrit si bien la détresse masculine post-cinquantenaire...



Cloche
. Qui fait penser à Pâques, au chocolat et aux imbéciles.




Dieux.
Croire en plusieurs Dieux, c'est avoir les foies.




Epeire.
Parce que c'est un superbe nom d'insecte et que j'écris un livre qui raconte les frasques d'une secte marocaine qui idolâtre une araignée... son titre : L'Epeire de Fez. C'est basique mais moi, j'aime ça.


Fellation. Le mot est aussi moche que l'action est agréable mais qui fait aussi songer que la vie est une dure lutte.

 



Grenouille. C'est tellement mignon comme sonorité... De plus, il nous renvoie à notre enfance et à Jean de la Fontaine avec sa grenouille qui se voulait plus grosse  que le bœuf, ce qui me fait d'ailleurs penser à un vieil adage d'actualité : "Qui vole un neuf, vole un vieux"




Harem. Quand on a un harem on ne compte pas.




Iconoclaste. Un mot qui fait souvent et que j'utilise assez savant..

 



Jardin. Le seul que j'ai est secret donc ses fleurs invisibles.



 

Képi. Car je faisais des scores terribles au Scrabble avec ce mot.





Lawrence d'Arabie.Quand les anglais ont voulu le punir, ils l'ont privé de désert... Perfide Albion !




Metz. Une ville somptueuse et méconnue de l'Est. Les habitants que l'on appelle les Messins sont adorables. Pour leur rendre hommage, j'ai promis d'écrire une aventure de Guillaume Suitaume avec pour toile de fond Metz... Je l'intitulerai : « Messins sans frontière ».
Puisqu'on est dans les « M », je précise que les habitants de Meaux sont les Meldois (authentique).





Normandie.
La plus belle région de France. Dans Normandie, il y a « nomade », il y a « Nord », il y a « Man », il y a « Normand », il y a « Roman » et il y a Gordon Zola...





Oraison. L'oraison du plus mort est toujours la meilleure.




P-Q. Je mets ces deux lettres ensemble car j'en ai mare de noircir du papier.






Rien.
Je sèche pour le « R » pourtant je suis généralement quelqu'un qui ne manque pas d'air... (Oui, je sais, c'est un peu léger) Je réfléchis mais non, décidément, rien af' « r ».






San-Antonio. A San Antonio, sans qui le « H » d'humour n'aurait aucune aspiration.



 

Train. Un peu ma maison secondaire depuis quelques temps... Je me suis pris de bec avec un usager (ou un usagé) l'autre jour, c'était vraiment règlement de compte sur le quai corail.
Rougir, c'est prendre le teint corail.



Uchronie.
Forme de roman que j'apprécie particulièrement, notamment celui de Jean Dutour, « le feldmaréchal Bonaparte » qui réécrit l'histoire de France en imaginant les conséquences si Napoléon n'avait pas été sacré. Voyez que je ne trouve aucun moyen de rire de ce mot, disons-le, barbare.



Viens.
Le mot préféré que je dis parfois à mes lectrices...



Wharf.
La meilleure onomatopée : celle du rire




Comme le Lieutenant et ses aventures de Langelot qui ont accompagné mon enfance... Quelle surprise d'apprendre il y a quelques années que l'auteur qui se cachait derrière le pseudo du Lieutenant X était en réalité Wladimir Volkoff ! Un écrivain majeur.





Avec une lettre pareille, j'ai bien envie de te dire d'aller te faire voir chez l'Y grec




Zola.
Surtout précédé de Gordon, une bonne pâte d'écrivain qui n'est pas un bleu.


 

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