Marphil Ménéas

 


Abracadagascar







Tome 1: La Fabuleuse Histoire des lunes de Pandor

Épiphane, jeune orphelin, vit sur l'îlot Nat, perdu au beau milieu de l'océan Indien. Élevé dans un orphelinat par les sœurs Pélagie et Bertille, il ne connaît rien de son passé, pas même son nom de famille, son prénom il le doit au saint du jour où il est arrivé.
Même si ce n'est pas la vie dont il avait rêvé, il s'y sent bien, surtout grâce à l'amour et l'attention de sœur Bertille mais également aux amitiés qu'il a noué avec d'autres enfants, ses frères de cœur.
A presque 15 ans, il aurait pu continuer comme ça, mais lors d'une sortie en mer avec ses amis, il tombe à l'eau et rencontre son destin sous la forme d'une Lotte géante qui lui révèle certains détails de son avenir.
Bien sûr les propos de la lotte n'ont pas étés très clairs, et Épiphane pense que prendre son destin en main, veut dire partir à la recherche de son père ...
Il quitte l'orphelinat, sœur Bertille, ses amis, l'îlot qu'il a toujours connu pour s'aventurer sur l'île d'Albaran, c'est là qu'il découvrira qu'il est doté de pouvoirs magiques et que son arrivée est très attendue à Elatha, école de magie située dans l'arbre mère de l'île d'Abracadagascar ...

Une histoire qui se décline en quatre volumes et premier livre du Diable en littérature jeunesse. On connaît les goûts du Diable en ce qui concerne les livres « hors norme » et j'avoue que même si le premier tome d'Abracadagascar a comme un petit air de déjà vu, il fait partie des livres qui apportent une nouvelle saveur.
Le « déjà vu » c'est bien sûr dans les livres de J.K. Rowling, une école de sorciers, le fait de passer un mur pour se retrouver dans une rue marchande où les futurs élèves peuvent acheter ce dont ils ont besoin, un héros que le « monde » attend pour être sauver des noirs dessins du magicien félon ...
Mais ce n'est pas parce qu'Harry Potter reste « La » référence du monde des petits sorciers que plus rien ne doit être tenté ! Et Ménéas Marphil a su s'en inspirer sans en profiter et apporter une multitude de références au monde mythologique, aux légendes de l'île de Madagascar. Ile qui donnera ainsi la touche de dépaysement, car ici il est total et présent du début à la fin. Je suis curieuse de voir comment l'auteur fera évoluer Épiphane !
Le récit ne s'encombre pas de longues descriptions, tant dans les décors, les personnages que dans l'initiation d'Épiphane, puisque le lecteur découvrira ce monde et ses coutumes en même temps que notre jeune héros (tout de même, n'oublions pas qu'il s'agit du premier tome d'une série de quatre, donc naturellement il faut un minimum de temps pour mettre en place l'histoire). Les magnifiques illustrations présentées sur la couverture et au dos du livre sont la preuve de l'exotisme qui accompagne le récit, à l'intérieur, trois cartes nous aident à mieux situer les îles de Nat, d'Albaran, et bien sur d'Abracadagascar.

Abracadagascar, titre qui au début est imprononçable mais qui à la fin résonne dans la tête comme une formule magique, celle qui permet de retourner sur cette île où magie et exotisme se mélangent sur plus de 400 pages et donnent un ton si particulier à ce récit.

Abracadagascar, parution octobre 2008. Editions Au Diable Vauvert

  Du même auteur : Biographie, chronique, interview

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