Izzo Jean-Claude

 




Solea

 

 

 

 


Résumé éditeur :

Babette, jeune journaliste marseillaise, a de gros ennuis. Le rêve de sa vie, un grand reportage sur la mafia dans le Sud de la France, est sur le point d'aboutir. Mais à quel prix ! Il lui a déjà coûté la vie de son amant et elle est poursuivie par d'impitoyables tueurs. Réfugiée dans les Cévennes, elle envoie son travail à son ami, l'ancien policier Fabio Montale. Aussitôt, les morts s'accumulent autour de lui. La rage au ventre, Montale cherche à venger les innocents mais cette fois-ci, l'adversaire est de taille !

J'ai commencé ce roman pour faire plaisir à mon père qui venait de le lire et l'avait adoré. Je l'ai donc placé dans la pile des "A lire" au côté des Wilbur Smith et Dante Alighieri. Je l'ai finalement entamé il y a peu. Je l'ai lu quasiment dans la journée. Si, comme moi, le personnage de Fabio Montale vous évoque Alain Delon, oubliez-le et concentrez-vous sur la première version avec Richard Bohringer. Il est plus proche du personnage. Mais je vais trop vite une fois encore!...

Imaginez un flic qui a tout vécu, qui a tout perdu. Il arrête tout et vit seul dans sa petite maison face à la mer: la seule amie qui a survécu à sa vie. Ses seuls compagnons sont deux petits vieux qui finissent leur vie ensemble: Fonfon et Honorine. Il vivote mais cette existence lui convient. Ce calme le ressource. Seulement, la mafia vient frapper à sa porte. Elle recherche une de ses maies qui vient de mettre le point final à une enquête journalistique qui se trouve être très dérangeante. Le deal est simple: plus Fabio mettra de temps à la retrouver, plus nombreux seront ses proches retrouver morts. Le jeu de cache-cache commence.

L'intrigue est limpide et captivante. Qui est le prochain sur la liste des tueurs de la Mafia? Fabio Montale est un personnage charismatique comme els auteurs de polars ont du mal à en faire. Il n'est pas stéréotypé et parfaitement crédible parce que bourré de défaut. Quant à l'écriture, c'est bien simple, on entend le clapotis des vague et l'accent chantant de Marseille. Les dialogues puent la réalité, et la crédibilité qui s'en échappe pollue le roman. Pour les amateurs de polar. Il faut avoir lu ce roman!

 

A noter que ce livre est le dernier volume de la trilogie, mais il n'y a aucun souci pour suivre.

                                               

 

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