Karine Giebel, votre nouveau roman les Morsures de l'ombre, vient de paraître aux éditions Fleuve Noir. Pouvez-vous vous présenter et nous raconter votre parcours pour arriver jusque là ?(Interview Plume Libre novembre 2007) J'ai 36 ans, je suis née dans le sud, plus précisément dans le Var où je vis toujours. Scolarité sans histoire, études de droit et petits boulots dans le même temps... Jusqu'à trouver un travail stable, mais pas forcément celui que j'aurais voulu, bien sûr. Quant à l'écriture, elle a toujours été là... C'est une histoire ancienne. Écrire, c'était (et c'est toujours) un remède. Les mots remèdes aux maux, sans doute... Et puis un jour, envie d'aller plus loin, envie d'écrire (et surtout de finir) un roman. Pour moi, pour mon plaisir. C'est vite devenu une dévorante passion. Une sorte de drogue. Ensuite, on se dit : maintenant que le bouquin est fini, pourquoi ne pas le proposer à des éditeurs ? ça semble une suite logique... Ne serait-ce que pour avoir l'avis d'un pro sur ce qu'on écrit. Manuscrit refusé de partout, bien sûr ! Et, la plupart du temps, jamais lu... Mais ça, c'est la règle du jeu, le fameux parcours du combattant ! Ceci dit, ça ne m'a pas découragée, j'en ai écrit un deuxième ; là, Jacky Pop qui dirigeait Rail Noir à l'époque, m'a remarquée et m'a demandé de lui écrire un roman pour sa collection... Terminus Elicius est né et, en 2004, le bonheur d'une première publication m'est tombé dessus...
Terminus Elicius Meurtres pour rédemption Les morsures de l'ombre Collectif - L'empreinte sanglante
Chiens de sang Jusqu'à ce que la mort nous unisse Juste une ombre Purgatoire des innocents
Satan était un ange De force D'ombre et de silence Toutes blessent la dernière tue