Le chevalier du 3è sous-sol
Résumé éditeur :
Sa réputation, c’est à la force de ses poings qu’il l’avait gagnée, le jeune Salgado. Même la bande de la cité des fleurs avait renoncé à s’y frotter. Son secret ? Le karaté ! Ce petit plus lui permettra de passer des banlieues sombres au Paris chic en devenant garde du corps. Nouveau monde, nouvelle vie, mais rien n’est aussi simple ! Confronté à une violence bien plus grande que celle des rues, Sam va comprendre que ses poings ne suffiront pas à tout résoudre...
J’avoue avoir commencé ce livre avec un peu d’appréhension car ce n’est pas forcément le genre d’histoires qui m’attire de prime abord. Mais la magie de la lecture a opéré dès les premières pages.
On y découvre un jeune homme, Samir Delgado, qui habite dans une cité de banlieue et qui se tient à l’écart des caïds de sa cité des fleurs tout en se faisant respecter. Car Samir veut s’en sortir, il travaille comme mécanicien sur de belles Ducati et s’oxygène, se défoule et décompresse grâce au sport et tout particulièrement au karaté. C’est d’ailleurs par ce biais, qu’il va rencontrer Freddy qui va lui offrir un nouveau travail avec pas mal d’argent à la clé et lui faire miroiter les beaux quartiers de Paris. Oui mais voilà, même dans les beaux quartiers, la vie n’est pas toute rose et les truands sont loin de se limiter aux cités de banlieues. Ce n’est, certes, pas les mêmes voyous, mais les conséquences peuvent être les mêmes.
Andras Fenris nous fait passer des cités aux palaces, des viols en réunion et trafic de drogue, au grand banditisme avec enlèvement et demandes de rançons et autres magouilles. Le style de l’auteur est vif et assez visuel grâce notamment à des phrases courtes qui donnent beaucoup de rythme au récit. Un langage parfois violent et cru mais totalement adapté au contexte.
Au final, on s’attache rapidement au chevalier Samir et on suit ses aventures avec intérêt.
Le chevalier du 3è sous-sol - Parution novembre 2010. Éditions TDO
Du même auteur : Biographie, chronique, interview
