Dawson Adrian

L'évangile hérétique - Adrian Dawson


L'évangile hérétique










L'évangile hérétique - Adrian Dawson

Résumé Editeur :
Jack Bernstein, grand maître d'échecs et président-directeur général d'Intellisoft, multinationale de l'informatique, apprend que sa fille unique, Lara, dont il est sans nouvelles depuis trois ans, était à bord de l'avion Franckfort - New York qui vient d'exploser en vol. Alors que l'enquête s'oriente vers une piste terroriste, Jack reçoit un message en hébreu ancien : un certain Simon lui donne rendez-vous à l'église Notre-Dame-de-France, à Londres. Sur cet ancien site templier, sous la fresque de Jean Cocteau représentant la passion du Christ, celui-ci lui révèle que les hommes qui ont placé la bombe n'avaient qu'une cible, Lara, et qu'un objectif : empêcher qu'elle ne dévoile la vérité sur une confrérie secrète, l'Éternité, dont les mystérieux desseins menacent les fondements mêmes de l'Église. Seule la résolution d'une énigme historique pourrait permettre à Jack de déjouer les plans des assassins de sa fille. Avec les premiers indices, disséminés dans trois tableaux, la fresque de Jean Cocteau, La Cène et La Vierge aux rochers de Léonard de Vinci, une formidable partie d'échecs historique et religieuse commence...

Il y a une dizaine d’années, c’est, sans doute, avec délectation que je me serais plongée dans ce roman. Aujourd’hui, je dois avouer que mes goûts et mes attentes ont un peu changé et qu’en général quand je vois un livre qui met en avant les mystères de la Bible, j’ai plutôt tendance à fuir. Mais soit, j’ai tout de même décidé de tenter l’aventure de cet évangile hérétique de 663 pages…

J’ai eu du mal à rentrer dans cette histoire, les chapitres, alternant différents personnages, manquaient de liant entre eux, dans le sens où à peine avais-je pu m’immerger dans quelques lignes que j’étais déjà de retour à la réalité. Et puis, peu à peu, au fur et à mesure que les protagonistes me devenaient plus familiers et qu’un schéma commençait à prendre forme, l’écriture m’est apparue beaucoup plus fluide, aidée pour cela par un suspense grandissant des plus agréables.
L’auteur prend le temps de bien caractériser ses personnages et notamment les secondaires auxquels on arrive à s’attacher très rapidement. D’ailleurs, Jack, le personnage principal n’est pas le plus charismatique à mes yeux, j’ai largement préféré Franck Warner ou encore Dave Clearwater.
Le récit souffre de quelques longueurs à mes yeux (parties d’échec, termes informatiques et, surtout, les théories catholiques trop présentes) et certains dénouements m’ont paru un peu trop faciles.

Mais malgré ces petits défauts, j’avoue avoir pris du plaisir à lire ce roman et Adrian Dawson a su construire une intrigue riche et complexe qui a dû nécessiter nombre de recherches et qui est, d’autant plus, à souligner qu’il s’agit d’un premier roman.

Un petit mot sur la forme et plus particulièrement sur les pièces d’échec qui ouvrent chacun des chapitres et qui donnent une petite touche originale et personnelle au roman.

L'évangile hérétique, parution novembre 2012 - Editions Le Cherche Midi
Parution février 2014, éditions Pocket


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