Tonie Behar

 

 
 
Tonie Behar
 
 

Bonjour Tonie Behar, afin de mieux vous connaitre, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur vous et sur votre parcours ?
    J’ai commencé ma vie professionnelle comme attachée de presse dans le luxe, un métier que j’ai beaucoup aimé, mais comme mon rêve était d’écrire, je me suis ensuite dirigée vers le journalisme. Quand j’ai eu mes enfants, je me suis rendue compte que c’était compliqué pour moi d’être journaliste « société » - je faisais pas mal de sujet sur la nuit – et je suis devenue rédactrice free-lance (ce que je suis toujours). Et enfin, un jour, je me suis autorisée à écrire un roman.


Comment vous est venue l'envie d'écrire ?
    J’ai d’abord été une lectrice acharnée et passionnée. A côté de ça, j’étais fêtarde, rêveuse et je me trouvais surtout très paresseuse, ça me faisait peur et ça me culpabilisait ! J’ai eu le besoin de raconter une histoire autour de ça : une fille qui passe à côté de tout par paresse. Ça a donné La Sieste (c’est ce qu’elle fait de mieux), mon premier roman. Une façon de conjurer le sort !


À quoi ressemble votre journée de travail ?
    C’est très simple, je m’assieds devant mon ordinateur le matin et je l’éteints le soir très tard. Entre temps, je me laisse très facilement distraire : coups de fils, rendez-vous de boulot, déjeuners de copines, verres avec des copines, visite au frigo, visite sur les réseaux sociaux, bavardage avec mes enfants… tout est bon pour faire une pause ! Mais bon, malgré tout, le boulot avance !


Grands boulevards - Tonie BeharPouvez-vous nous présenter votre nouveau roman « Grands Boulevards » ?
    C’est l’histoire de Doria, jeune femme qui galère entre son boulot de comédienne et ses amours toxiques. Suite à une rupture, elle s’installe chez son père Max sur les Grands boulevards. Dans l’appartement vit également son neveu Simon venu faire ses études à Paris. Tous les trois prennent goût à cette colocation multi générationnelle. Mais on apprend que l’immeuble doit être vendu et que tous les locataires risquent l’expulsion…. C’est une comédie. Une histoire de famille, de voisins, de solidarité et… d’amours (avec un S) !

Pourquoi avoir choisi ce quartier de Paris ?
    Les boulevards sont chargés d’une histoire qui m’inspire ! Quand on lit des romans français du XIXe siècle, il y a toujours quelque chose qui se passe sur les grands boulevards. C’était vraiment « The place to be ». Le lieu pour voir et être vu, avec les théâtres, les restaurants chics, les cafés, l’Opéra…. Et quand on lève le nez sur les immeubles des grands boulevards, quand on se promène dans les passages et les rues adjacentes, on voit des merveilles architecturales, témoins de ce passé. Et puis je trouve que c’est le lieu ultime de la mixité à Paris. On voit de tout, bobos, robeus, pakistanais, financiers, chinois, renois, fêtards, joueurs….et tout le monde se mélange tranquillement. Ça me plait C’est un quartier où les gens et les genres se sont toujours mélangés


Comment naissent vos personnages ? Utilisez-vous les caractéristiques physiques et/ou psychiques de votre entourage pour leur donner vie ou bien les inventez-vous de toutes pièces ?
    J’ai toujours les yeux et les oreilles ouverts et je pioche sans remords dans tout ce qui se passe autour de moi ! Et puis évidemment je laisse libre court à mon imagination !


Quel est celui dont vous vous sentez le plus proche ? Et pourquoi ?
    Je me sens proche de Doria évidemment ! Comme elle je cours plusieurs lièvres à la fois, comme elle je suis débordée avec un rien, comme elle j’aimais sortir la nuit, mais je me sens aussi proche de Max, de Mira, de Manuela…


Aura-t-on la chance de les retrouver bientôt ?
    J’adorerais écrire une suite, je commence d’ailleurs à avoir quelques idées… mais il faudrait que mon éditrice soit d’accord !

Quels sont vos projets ?
    Je travaille sur un projet qui me tient beaucoup à cœur puis qu’il s’agit d’un livre sur le rap et la vie professionnelle de mon mari (DG des programmes de Skyrock depuis sa création), à paraître aux éditions Don Quichotte. Rien à voir avec la comédie romantique, si ce n’est que notre vie ressemble parfois à une comédie romantique
!

 
Merci beaucoup Tonie Behar, nous vous laissons le mot de la fin.
Saisissons au vol les jolis moments qui passent, savourons les, et au final la journée sera belle!

 

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