Le tueur de la Somme
Résumé éditeur
"Erwan Lelagadec et Thierry Frémont sont les meilleurs amis du monde. Un soir, après avoir fait le mur une énième fois, Erwan propose à Thierry de fuguer mais à seize ans, le jeune homme n'est pas sûr de ce qu'il veut et tempère son ami. Mais alors qu'ils s'arrêtent pour se soulager, Thierry s'endort sur un banc. Quand il se réveille une heure et demi
plus tard, Erwan a disparu. Convaincu qu'il s'agit d'une mauvaise blague, l'étudiant rentre seul mais le lendemain, il découvre que son ami n'est jamais rentré.
Seize ans plus tard, Thierry retrouve enfin la trace de son ami dans les journaux. Celui-ci est suspecté d'être le serial killer surnommé le tueur de la Somme. Partagé entre la joie et la peur, le jeune homme est
sûr d'une chose : il veut savoir comment son ami en est arrivé là. Et un jour, il reçoit une enveloppe contenant une adresse e-mail : celle d'Erwan."
Dans ce roman, point de héros, ni d'enquête policière.
C'est une histoire d'amitié interrompue brutalement à la période de l'adolescence suite à la disparition d'Erwan. Seize ans plus tard, ce dernier réapparait, mais ces nombreuses années d'absence semblent l'avoir changé. Thierry, son ami de toujours veut comprendre ce qu'il s'est passé, et pourquoi son ami est soupçonné d'être celui que tout le monde appelle /Le tueur de la Somme/.
Narrée à la première personne, figure de style originale, ce roman donne l'impression de parcourir un journal intime et de partager les émotions du protagoniste, un homme qui pense avoir raté sa vie, et qui va plonger dans un cauchemar au fur et à mesure que la vérité se dévoilera.
Dans certaines parties du livre, le lecteur a le sentiment de vivre un
/road movies/, sillonnant la Somme, découvrant Amiens dans ses moindres recoins. Certes il y a des passages avec quelques longueurs, mais dans l'ensemble, c'est un bon polar.
Avec ce deuxième roman, Johann Moulin impose sa patte, donne envie d'en lire davantage et par conséquent d'attendre le prochain.
Le tueur de la Somme, parution avril 2009. Éditions Ravet Anceau
