Résumé éditeur :
Falkenberg, Suède. Le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d’une femme.
Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants dont les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras.
Étrange serial killer, qui change de lieu de chasse et de type de proie… En Suède, Emily retrouve une vieille connaissance : Alexis Castells, une écrivaine pleine de charme spécialisée dans les tueurs en série. Ensemble, ces deux personnalités discordantes se lancent dans une traque qui va les conduire jusqu’aux atrocités du camp de Buchenwald, en 1944.
Deux femmes pour traquer le mal, avouez que c’est assez inhabituel. Car, ici, quand on vous parle du mal c’est le vrai, celui qui vous donne des sueurs froides et des frissons même après la lecture du roman !
Une profileuse et une auteure de roman sur les traces d’un tueur en série qui se déplace de pays en pays, comment fait-il, pourquoi ce besoin de franchir les frontière pour tuer ? Et surtout quel est le lien entre les meurtres commis à notre époque et le camp de Buchenwald ?
La partie qui revient sur les atrocités commises durant la seconde guerre mondiale et, principalement dans l’enfer qu’était Buchenwald, est des plus intéressantes, même si, bien sûr, elle traite d'un moment où l’homme a fait preuve de la pire abomination. L’auteure maîtrise parfaitement cette période et ne s’en sert aucunement comme des passages « aguicheurs » pour mieux ferrer ses lecteurs, elle n’a pas besoin de ça !
Accrochez-vous bien avant d’ouvrir ce roman, certains passages sont à la limite du supportable ! J’essaye toujours de prendre un maximum de recul dans ces cas-là, parfois, ça fonctionne pas trop mal et, des fois, un peu moins.
Pour Block 46, autant vous dire que je n’y suis pas arrivée et, plusieurs fois, j’ai dû respirer un grand moment avant de poursuivre ma lecture.
Pourquoi ai-je aimé ? Suis-je aussi malade que certains personnages ? Je ne pense pas, enfin, je n’espère pas... C’est juste que Johana Gustawsson, ici aussi, ne fait pas dans la démonstration, le mal qui ronge ses personnages est bien là, il a un commencement et, tout au long des pages, il enfle et prend de plus en plus d’espace.
Au fil des chapitres, le malaise s’installe et le froid glacial qui règne en Suède se propage dans nos veines pour enfin arriver aux dernières pages et pousser un ouf de soulagement, enfin, pour cette fois-ci, car j’ai bien envie de retrouver ce duo inédit et très attachant.
Block 46 - Parution octobre 2015 - Editions Bragelonne
Parution octobre 2016, éditions Milady