Attention, cette chronique comporte des risques de spoiler sur le 1er tome !
Résumé éditeur :
Décidée à ne pas trahir sa lignée et son pays, Alera s’est résignée à épouser Steldor, le jeune capitaine que ses parents lui destinaient. À dix-sept ans, elle règne désormais avec lui sur Hytanica, alors que le royaume traverse une crise sans précédent. Cokyri, le royaume voisin, dirigé par la redoutable grande Prêtresse, a décidé de ranimer la fureur d’une guerre éteinte dix ans plus tôt. Du haut de ses dix-sept ans, Alera doit conduire elle-même son pays vers la victoire, et tenter d’oublier ses sentiments pour Narian, le jeune hytanicain qui a rejoint le camp Cokyri.
Cayla Kluver m’avait enchanté avec Alera, pour cette jeune auteure de 16 ans, il faut bien avouer qu’elle avait fait très fort.
Le temps de la vengeance, nous replonge à Hytanica là où nous avions laissé Alera. Elle vient d’épouser Steldor et devient la reine du royaume. Mais pour les Hytanicains, c’est le roi qui décide, elle n’a donc qu’un simple rôle de « figuration », mais c’est sans compter son caractère bien trempé et la menace que représentent les rancunes centenaires de Cokyri.
Nous avions fait connaissance avec une jeune princesse un peu insouciante, nous découvrons une jeune femme face à ses responsabilités qui va devoir prendre des décisions difficiles pour le bien de tous.
Encore une fois, Cayla Kluver sait nous passionner, Alera est, bien sûr, le personnage central, mais nous allons en savoir un peu plus sur ceux qui l’entourent. Notamment London, le mystérieux garde du corps, ce qui s’est passé alors qu’il était prisonnier, d’où lui vient cette rage contre la grande prêtresse et le peuple Cokyrien. Cannan fait lui aussi partie des personnages qui vont peu à peu se révéler et sous son apparente rigidité se cache un homme touchant et très attentif aux personnes qui lui sont chères. D’autres se dévoileront aussi, on va s’attacher à eux, pour trembler à l’heure du face à face avec le tyran qui dirige l’armée ennemie. La rivalité entre Narian et Steldor va s’intensifier et rendre très difficile les relations entre la jeune reine et son époux. Sans être réellement présent, l’ombre du jeune Narian va planer sur les pages de ce deuxième tome sans jamais qu’on ne doute de lui un seul instant.
Malgré quelques passages (très peu) un peu longs, à mon goût, mais n’est-ce pas dû à l’envie de savoir ce qui allait ce passer, cette suite est largement à la hauteur du premier volume, le style monte en puissance pour se terminer par des scènes inattendues et plus que surprenantes.
Avec tout ça, je me demande bien ce que va donner le troisième et dernier tome de cette saga, avec l’espoir que l’auteure décide de lever le voile qui plane sur la grande prêtresse et le peuple de Cokyri.
Alera, tome 2 : Le temps de la vengeance, parution février 2012. Éditions du Masque, Collection MsK
Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview
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