Un bon flic c'est comme de la soie
Renaud Assaire, professeur de lettres à Saint Étienne, se rend au meeting d'un ami à lui : Victor Ougine, conseiller général d'une cité de la périphérie stéphanoise.
À la fin de la réunion, après avoir vidé quelques verres ensemble, chacun rentre chez soi. Mais Renaud s'aperçoit qu'on le file. Aussitôt il laisse un message de mise en garde sur le téléphone de son ami.
Le lendemain, Renaud est réveillé tambour battant par le capitaine Séverine : la police vient de retrouvé le cadavre de Victor. Tout penche à croire à un suicide. Mais la disparition de sa femme Alida et de son fils Charlie éveille les soupçons du capitaine.
Les deux hommes mènent alors des enquêtes parallèles pour dénouer le faux du vrai.
Il y a des livres comme ça, où on ne parle pas de drogue, pas de mafia, pas de sexe, pas de fusillades toutes les deux pages. Il y a des livres qui racontent la vie, la vrai celle qui fait que ce matin là vous auriez mieux fait de rester couché.
Un bon flic c'est comme de la soie est de ceux là, des chapitres courts et rythmés, une intrigue que l'on découvre avec le regard de chacun des protagonistes, ce qui ne fait que pimenter plus encore notre curiosité. Effectivement que peuvent avoir en commun, la grève d'une maternité, un prof gauchiste repenti qui roule encore en R4, un garagiste qui ne jure que par la mécanique, un politicien retrouvé mort dans sa voiture. Toutes ses personnes et bien d'autres encore nous entraînent dans un chassé croisé à la recherche de la vérité.
L'intrigue, le lieu, les personnages et le style assez épuré de Jean-Louis Nogaro font qu'on à du mal à lâcher ce livre.
A noter que la suite - St Etienne Santiago- est sortie aux éditions Ravet Anceau